Plusieurs fois millénaire, elle trouve ses origines dans de nombreuses civilisations :
L’Orient
Les préceptes de la réflexologie sont connus en Inde depuis environ 5000 ans. Par ailleurs, les premières traces de soins par les pieds et les mains se retrouvent dès l’an 2330 avant J.-C. sur des gravures et des hiéroglyphes égyptiens retrouvés à Saqqara.
Plus tard, des moines bouddhistes ont fait connaître ces préceptes au Japon et en Chine, pour qui l’idéogramme « Pied » signifie littéralement « partie du corps qui sauvegarde la santé ».
Les Amériques
Pour les Incas, les massages étaient considérés comme un art sacré. Ils les ont ensuite fait connaître aux tribus d’Indiens d’Amérique du Nord, qui en reconnaissaient les vertus sur l’équilibre mental, physique et spirituel.
L’Europe
En Europe, le massage des pieds était pratiqué dans les classes populaires et par des médecins au service de la Royauté.
En 1582, deux docteurs Adamus et Atatis, écrivirent un ouvrage sur la thérapie par les zones réflexes.
A la même époque, à Leipsig, le docteur Ball publia un livre sur ce sujet.
En 1886 en Russie, Pavlov découvre l’importance des réflexes.
En 1902, Alfons Cornelius publie un ouvrage intitulé « points de pressions, origine et implications ».
En 1893, Sir Henry Head découvre que certaines zones de la peau deviennent hypersensibles quand un organe est malade (zones de Head).
Pour les scientifiques, la réflexologie plantaire, présente dans diverses cultures, dans de nombreux pays et depuis de nombreuses générations, commence à intriguer les scientifiques et médecins.
Au XXème siècle
Le véritable père de la podo-réflexologie est le Docteur William Fitzgerald. Après des études universitaires, il exerce dans les hôpitaux de Vienne et de Londres, avant de devenir chef de service à l’hôpital de Hartford (Connecticut).
Il s’intéresse alors à la digitoponcture. Il imagine une première localisation des zones réflexes, en divisant le corps humain en dix zones égales, correspondant chacune à un doigt ou à un orteil, se poursuivant sur la partie postérieure du corps de manière identique, et reliées entre elles par la circulation de flux énergétiques. En 1917, il publie un ouvrage intitulé « Zone Therapy ».
Cependant, ses recherches n’avaient alors que peu d’écoute.
En 1919, les docteurs George Starrwhite et Joe Shelby Riley établissent des diagrammes des points réflexes des pieds et des mains.
A partir de 1926, Eunice Ingham, physiothérapeute américaine, a repris les travaux du Dr RILEY et a mis en place les bases fondamentales de la réflexologie plantaire telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Elle remarqua que les pieds étaient plus sensibles que les mains. Sur des milliers de pieds, localisant précisément l’emplacement des points douloureux de ses patients, elle cartographia les zones réflexes plantaires. En 1938, elle publie son 1er livre « Stories the feetcan tell » (Ce que les pieds peuvent raconter), puis « Stories the feet have told » (Ce que les pieds ont raconté).
La naissance de la réflexologie vectorielle
A partir de 1985, Jean-Paul Barbier (ingénieur) et son épouse Joëlle se passionnent pour la réflexologie plantaire et se lancent dans leurs propres recherches.
Dès 1990, à force de pratiques et de déductions, ils établissent une nouvelle cartographie des organes sur le pied. En effet, leur découverte met à jour l’existence des points des organes sains sur le pied. Ainsi, cette découverte complémente la carte existante (E. INGHAM) définissant les zones malades.
La Réflexologie Vectorielle est donc une méthode Vitaliste, qui engage la participation active et la responsabilité de la personne dans sa propre santé.
Le couple s’intéresse également aux vecteurs ou trajets permettant la circulation de l’énergie entre les différents organes créant, ainsi une découverte essentielle : celle du Vectoriel. C’est-à-dire qu’au même titre que la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) a mis en lumière les méridiens (autoroutes énergétiques), Jean Paul BARBIER et sa femme ont défini des vecteurs (routes nationales, départementales) sur le pied.
Avec cette vision, la réflexologie plantaire sort de la notion passive du soin de Bien-Être pour passer à une notion active de Médecine Intégrative à part entière.
En 1997, Joëlle et Jean-Paul Barbier décident de créer la première école ÉRVÉ : École de Réflexologie et de Vecteur Energétique.
Jean-Paul BARBIER est décédé en 2009. La direction des écolesÉRVÉ est reprise par Corinne Gagné. Elle et son équipe contribuent à faire progresser cette technique.
Corinne Gagné, chercheur et auteure de la Réflexologie Vectorielle
La médecine classique et la réflexologie vectorielle
L’importance de la collaboration entre la médecine traditionnelle et la réflexologie vectorielle pour remettre l’humain au centre.
La force de l’amour et l’énergie
C’est quoi l’énergie ?
Ne serait-ce pas la vie qui se décline en une multitude de petites choses vitales qui n’ont l’air de rien ?!
Comment apaiser un enfant hyperactif grâce à la réflexologie ?
Que votre enfant ait été diagnostiqué comme étant atteint du TDAH ou non, la réflexologie plantaire peut l’accompagner pour l’apaiser.
La réflexologie vectorielle et le reflux gastro-oesophagien
Quand le reflux gastro-œsophagien est occasionnel, il reste sans gravité, mais s’il devient fréquent il peut avoir de graves complications.
La réflexologie vectorielle et les problèmes de la prostate
La prostate, ce petit organe du système génital masculin qui fait beaucoup parler de lui chez l’homme à partir de 50 ans !
Qui était Jean-Paul Barbier ?
Origine de la réflexologie ÉRVÉ et histoire de son fondateur Jean-Paul Barbier (1943-2009)
Le syndrome du canal carpien
Se soigner de manière autonome grâce à la réflexologie vectorielle !
0 commentaires